Musées de l'Hôtel Dieu
Les Musées vivant
Hôtel Dieu / Expos Vie en 1900
ouvert à partir du 2 mai du mardi au samedi
été ouverture du mardi au dimanche
Les rendez-vous des plantes
La Nature nous offre tout ce dont on a besoin. Pour nous nourrir, nous guérir, nous vêtir, nous divertir. Les plantes aux mille vertus nous entourent, sans qu’on y fasse attention. Nous les voyons, nous les sentons, des fois nous les cuisinons, mais seulement pour le goût qu’elles peuvent apporter. Les plantes, les aromates, les arbres les plus communs sont oubliés de nos mémoires. On estime la beauté, le goût (de ces arbustes), sans nous arrêter sur les bienfaits qu’ils peuvent procurer. Il n’existe pas de « mauvaises herbes », peut-être avons-nous seulement oublié à quoi elles servaient…
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Le Musée Traditions et Vie et l’Ancien Hôpital/Apothicairerie de Châtillon-sur-Chalaronne vous proposent de (re)découvrir des plantes communes, des arbres, des buissons, possédant d’innombrables vertus, oubliées depuis plus d’un siècle. Vous pourrez les retrouver à l’Apothicairerie, à la Tisanerie ou encore au Jardin des Simples, lieu où les Sœurs cultivaient les plantes médicinales au temps de l’Hôpital, perpétué jusqu’à aujourd’hui. Mais également dans vos jardins et vos assiettes ! Vous trouverez pour chaque plante une recette originale.
Ce livret vous présente les plantes, vous donne des informations sur leurs vertus, mais renseignez-vous pour chacune d’elle avant de les utiliser, notamment pour les contre-indications et les différentes façons de s’en servir. Il est préférable d’utiliser des plantes de vos jardins pour créer vos propres soins ou pour cuisiner.
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Attention aux produits chimiques, préférez les plantes biologiques si vous ne pouvez pas les cultiver chez vous.
Lexique
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Adoucissant/Emollient : effet apaisant sur la peau et les muqueuses.
Antianémique : lutte contre l’anémie.
Antifongique : détruit les champignons ou empêche leur prolifération.
Antihistaminique : soulage les réactions allergiques.
Antiseptique : désinfecte, nettoie les plaies, les organes, tue et empêche le développement des microbes.
Antispasmodique : décontracte les muscles.
Antisudoral : diminue la sécrétion de sueur.
Anti-diarrhéique : combat la diarrhée.
Astringent : resserre et contracte les tissus
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Béchique : calme la toux et les irritations du pharynx.
Diurétique : aide à l’émission des urines, des toxines.
Emménagogue : facilite ou augmente l’évacuation des règles.
Expectorant : favorise l’expulsion des sécrétions encombrant les voies respiratoires et les bronches.
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Fébrifuge : combat la fièvre.
Sudorifique : stimule la transpiration.
Tonique : exerce une action fortifiante et défatigante.
Vermifuge : expulse les vers de l’intestin.
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La Grande Absinthe, ça se tente !
Pour cette première rencontre, nous vous présentons l’Artemisia Absinthium, plante connue depuis de nombreux siècles : un papyrus égyptien datant de 1600 av. notre ère a été retrouvé, recommandant ses vertus. Les Celtes, les Arabes, les médecins de l’Antiquité recommandaient l’Absinthe comme panacée, médicament qui soigne tout. Mais pour cela il faut passer outre son goût amer… Son nom grec se traduit d’ailleurs par « Privé de douceur »… Elle pousse sur les sols pierreux d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie.
L’Absinthe va pouvoir soigner les troubles d’anorexie, ouvre l’appétit et est bon pour le système digestif : elle va aider à digérer et, prise trente minutes avant le repas, elle évitera les ballonnements et les flatulences. Elle est anti-diarrhéique et antiseptique. Elle agit très bien et entraîne une bonne guérison sur les brûlures, les plaies et les contusions. L’absinthe va également combattre certaines fièvres, agir contre les spasmes abdominaux, servir en collyre pour les yeux, est emménagogue et est un puissant vermifuge ! Elle va aussi servir dans le potager. En effet, l’absinthe repousse les animaux et insectes nuisibles.
On utilise les feuilles et les fleurs, en infusion et en teinture. Prise en tisane il n’y a plus rien à craindre, la Fée Verte perd tout son thuyone, substance toxique, présente dans l’alcool de Notre Dame de l’Oubli ! Néanmoins les femmes enceintes et allaitantes éviteront cette plante et ne prolongeront pas son usage.
Moules de bouchot, absinthe et citron
Ingrédients pour 4 personnes
*3 kg de moules de bouchot
*2 gros oignons
*4 branches de céleri
*2 bulbes de fenouil
*1 citron jaune et 2 citron verts
*ciboulette
*Poivre
*8 cl d'absinthe
*8 cl d'huile d'olive
*1 cuillère à soupe de miso blanc
*1 jaune d'œuf
*30 g de beurre
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Nettoyez les moules, les légumes et coupez-les en dés, prélevez le zeste des citrons et levez les segments, mettez l'huile à chauffer. Faites suer les légumes, les citrons hachés et délayez le miso. Ajoutez les moules et stoppez la cuisson dès que celles-ci sont ouvertes. Versez l'absinthe et faites flambez. Ajoutez les segments de citron et la ciboulette ciselée. Récupérez le jus des moules. Fouettez le jus avec le jaune d'œuf sur le feu, ajoutez le beurre et fouettez. Servez.
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L’Armoise sort de l’armoire !
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Pour cette seconde page, nous découvrons l’Armoise, l’Artemisa Vulgaris, de son nom latin. Nom qui vient de la déesse grecque Artémis, déesse de la nature sauvage, de la chasse et des accouchements.
En effet, l’Armoise est connue pour soulager les douleurs menstruelles, les règles abondantes. Elle est connue, comme toutes les plantes, depuis l’Antiquité : la Grèce, l’Egypte et la Chine l’utilisaient. Au Moyen-âge on en portait en couronnes pendant la Saint-Jean et on la jetait au feu pour se protéger contre les maladies. Elle a des vertus digestives en aidant à sécréter de la bile. On s’en sert également comme vermifuge, pour aider à se débarrasser des parasites et vers. Antispasmodique, elle lutte contre les diarrhées, les coliques, les douleurs intestinales. Grâce aux tanins qu’elle possède, l’armoise détoxifie le corps. Tonique et antiseptique, elle combat la fièvre, le tétanos. On l’emploie en infusion, en huile essentielle, cataplasme et gélule. On utilise ses feuilles et ses sommités fleuries.
Attention aux personnes ayant des problèmes rénaux, n’utilisez pas cette plante ! Ni les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les jeunes enfants.
L’Armoise pourra servir d’aromate à petites doses dans diverses préparations et se consommera également en tisane.
L’Arnica
L’Arnica Montana, vient du grec « ptarmické » qui veut dire « herbe à éternuer ». Elle fait partie de la famille des astéracées ( pissenlits et les marguerites), attention aux allergies donc !
Il s’agit de la plante la plus vendue en pharmacie, mais seriez-vous dire à quoi elle ressemble ?
Cette petite fleur jaune est connue depuis un certain temps : Hildegarde, la célèbre religieuse mystique, la mentionne dans un de ses livres et l’utilise dès le XII ème siècle.
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On la trouve naturellement dans les régions montagneuses européennes et au sud de la Russie. Les montagnards la connaissent depuis un moment : ils utilisaient la teinture d’arnica (conçu depuis le XVIII ème siècle) pour les efforts musculaires : avant pour la prévention, et après pour le soin. Elle a, entre autre, pour surnom « Tabac des Savoyards ». Mais ce ne sont pas les seuls à la connaître, puisqu’elle est également surnommée l’ « Herbe aux Chamois » : ces animaux la consomment en cas de besoin.
Aujourd’hui sa cueillette a été interdite dans de nombreux pays, notamment en Allemagne depuis 2007. En France son ramassage est très réglementé. Mieux vaut la faire pousser dans votre jardin en terrain pauvre : plante du soleil, c’est une plante mellifère.
Vous pouvez utiliser l’ « Herbe aux chutes » pour les coups... Elle va soigner les douleurs suite à un traumatisme ; on peut en prendre pour les chirurgies pour éviter les chocs opératoires ou les douleurs de l’intervention. L’arnica va calmer les piqûres d’insectes, mais aussi soigner les entorses et l’arthrose. L’arnica va calmer les cordes vocales. En gargarisme elle va soigner les inflammations buccales. La décoction de fleurs est également efficace contre les poux.
Elle est en effet antalgique, anti-inflammatoire, cicatrisante et a des vertus circulatoires. Attention à ne pas l’avaler sous certaines formes, elle peut être toxique, notamment pour les enceintes ou allaitantes. On va la trouver sous forme de teinture-mère, en macération ou en décoction. On utilisera principalement les sommités fleuries ou les feuilles, pour les compresses
N’arrache pas la Bourrache !
Voici Borrago officinalis, dans un langage vulgaire, voici la Bourrache ! Cette plante aux tiges poilues et à la fleur bleue en forme d’étoile serait originaire de Syrie, d’Égypte et de Sibérie. Elle est arrivée en Europe avant l’Antiquité mais a disparu des mémoires pour ne revenir qu’aux temps des croisades. Les Grecs l’utilisaient pour parfumer les salades et le vin. Ils la nommaient « Euphrosine », « qui rend heureux ». Elle a été une des premières plantes à aller sur le Nouveau Continent.
Elle apprécie particulièrement le soleil, les sols épais et est mellifère, elle attire les insectes pollinisateurs.
Ses propriétés sont variées. Expectorante, elle calme la toux et les délires fiévreux, favorise la sudation, lorsqu’il faut par exemple lessiver la grippe ou le rhume. Elle est diurétique et sur les petits coupures les feuilles favorisent la cicatrisation.
Cette petite plante, à la fois étoilée et poilue, est un enchantement pour les insectes pollinisateurs. Plantée à côté du potager, elle donne un goût plus prononcé et plus sucré aux fruits et légumes notamment pour les fraises et les tomates. C’est une belle simple, indispensable pour un bon jardin mellifère, médicinal et fleuri !
Omelette aux feuilles de bourrache
Ingrédients pour 2 personnes
*6 œufs
*200g de feuilles de bourache
*1 oignon
*une branche de thym
*50g de parmesan râpé
*huile d’olive, sel, poivre
Emincez les feuilles de la bourrache grossièrement. Chauffez une poêle avec l’huile et faites-y revenir les oignons, la bourrache, le thym, ainsi qu’un peu de sel. Faites bien cuire la bourrache pour qu’elle soit tendre. Réservez la préparation et enlevez la branche de thym. Battez les œufs, le poivre et le parmesan, ajoutez les légumes. Chauffez la poêle et l’huile puis ajoutez la préparation. Quelques minutes, et c’est prêt !
Bon appétit !
La Grande Consoude,
l’Herbe pour consolider
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La plante des guerriers, qu’on appelle également Langue-de-vache ou Oreille-d’âne, est une plante connue depuis deux mille ans. La Symphytum Officinalis, venu du grec Symphuô, ‘je réunis’, est appelée ainsi parce qu’elle ressoude les os brisés, les lèvres des plaies, elle consolide. Originaire d’Europe, excepté la région méditerranéenne, il est prouvé que la Consoude a en elle de l’Allantoïne, substance utilisée pour son pouvoir cicatrisant. Elle est donc cicatrisante, astringente, émolliente, mais également adoucissante, analgésiante, expectorante et béchique.
On va donc pouvoir s’en servir pour les angines, les entorses, les brûlures, les ulcères… Etant antihémorragique, c’est pour cela que le médecin grec Dioscoride du 1er siècle la recommandait contre les crises hémorroïdales et les saignements. Elle peut faire un excellent engrais, riche en azote. On pourra mélanger quelques feuilles de consoude avec celles d’ortie, les couper et les mettre au fond du pot de plantation pour une belle croissance ! Ou, tout comme l’ortie, vous pouvez créer votre purin. Pour se soigner, on utilisera la racine, mais également les feuilles, de préférence à maturité pour la nourriture. On s’en fera des cataplasmes, des infusions et décoctions. On pourra faire sécher les racines et les feuilles pour en avoir tout au long de l’année.
Cake à la consoude et à la bûche de chèvre
Ingrédients
*100 g de feuilles de consoude fraîches
*½ bûche de chèvre
*3 œufs
*150 g de farine
*1 sachet de levure
*10 cL d’huile
*10 cL de lait
*Sel, poivre
Faîtes cuire dans un fond d’eau 100 g de feuilles de consoude préalablement rincées. Mélangez les œufs, la farine, la levure, l’huile et le lait. Ajoutez le chèvre coupé en dés et la consoude ciselée. Assaisonnez. Beurrez un moule à cake et versez-y le mélange. Faîtes cuire pendant 45 minutes à 180 ° (th6/7).
Courrez à toutes jambes vers le Gingembre !
Le Zingiber Officinale tel qu’on le connaît et qu’on l’utilise est un rhizome, une tige souterraine contenant des réserves alimentaires chez certaines plantes vivaces. Le Gingembre est considéré comme un épice, originaire de Malaisie et d’Inde. Son nom est un dérivé du Sanskrit : Shringavera, voulant dire En forme de corne de cerf. Ce qui a donné en grec Ziggiberis, et puis en latin Zangiber et enfin Gingibre. Le mot « gingembre » apparaît pour la première fois dans un ouvrage en 1256. Néanmoins l’usage de cette épice remonte à au moins 5000 ans. Les grecs et les romains l’utilisaient, Pline l’Ancien en fait notamment mention dans ses ouvrages. Elle a été une des premières épices importée au bassin méditerranéen grâce aux marchands arabes.
Qu’il soit frais ou séché, en poudre ou en tisane, en sirop ou confit, le gingembre possède de nombreuses vertus, outre celle d’épicer agréablement nos plats. Il est riche en minéraux, le manganèse, le phosphore et le magnésium. Il est ainsi un antioxydant, un anti-inflammatoire et un antiémétique : le gingembre est très efficace contre les nausées et vomissements, que ce soit pour les maux de transports, les femmes enceintes ou les chimiothérapies. Cette épice a la particularité de faire tomber la fièvre, de stopper les maux de tête et migraines, mais aussi de réchauffer le corps et de le fortifier.
D’ailleurs les vertus aphrodisiaques qu’on lui donne ne sont pas liées aux hormones, mais parce qu’il tonifie le corps. Il est très efficace en cas de manque de vitalité, d’énergie ou de convalescence. Le gingembre est antiviral, antibactérien, stimule le système immunitaire, contrant ainsi les infections, les rhumes, grippes, maux de gorge et otites. Il est également antiallergique et aide à lutter contre l’asthme. Il protège le foie, la santé et l’organisme contre la pollution. Des études se font sur la possibilité de vertus anti-cancer, notamment contre les cancers du côlon, des ovaires et des intestins.
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Le gingembre possède de nombreuses qualités médicinales gourmandes, il fait d’ailleurs partie des principaux ingrédients de la médecine Ayurvédique Indienne. Combiné avec du poivre ou/et du curcuma, le gingembre décuple ses effets. Parce qu’on est toujours plus fort à plusieurs ! N’hésitez pas à saupoudrer vos plats de gingembre, cette épice vous apportera de nouveaux goûts et elle ne vous fera jamais de mal, bien au contraire !
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Gingembre confit
Pour une bonne quantité de gingembre confit :
*500 g de gingembre frais
*400 g de sucre en poudre
Lavez le gingembre, épluchez-le et coupez-le en cubes (2 cm de côté). Mettez-les dans une casserole et couvrez-les d’eau : laissez tremper pendant une demi-heure. Puis changez l’eau et porter à ébullition durant cinq minutes. Changez à nouveau l’eau et recommencez l’opération une ou deux fois, selon votre goût : plus ou moins piquant. Jeter l’eau, recouvrir le gingembre de sucre et couvrir très largement d’eau. Porter à ébullition et laisser cuire à petit bouillon jusqu'à évaporation totale de l'eau en remuant de temps en temps. Lorsque le gingembre est transparent (sinon, rajoutez un peu d'eau et poursuivez la cuisson de la même manière), déposez-le sur une plaque recouverte d'un tapis de silicone, saupoudrer de sucre et laisser sécher complètement.
Bonne gourmandise !
La Douce Mauve Blanche :
la Guimauve.
Maintenant, le nom de la plante va vous donner l’eau à la bouche, en tout cas pour les plus gourmands ! Voici Althéa Officinalis ! Non, ça ne vous dit rien ? Le nom commun va plus vous parler. Je vous présente la Guimauve !
Celle-ci est originaire des steppes asiatiques, des régions humides d’Europe, et en France on la retrouve dans le Midi. Elle pousse dans les prairies, les marais salants et à côté des rives d’eau. Elle est utilisée depuis l’Antiquité et possède de nombreuses vertus apaisantes.
Les fleurs et feuilles en infusion soigne la toux sèche, le rhume et l’angine. La décoction de racines calme les affections, les irritations de la bouche et de la gorge, ainsi que les furoncles et les plaies. La pommade de guimauve calme les eczémas et irritations. Elle est également émolliente et laxative.
Et elle est bien différente de la guimauve de pâtisserie ! A l’origine, elle était une simple décoction de racine. Celle que l’on achète aujourd’hui est la plupart du temps composée de blancs d’œuf, de sirop de sucre, de gélatine et d’arômes et de colorants de synthèse.
Véritable guimauve
Ingrédients
*15 g de racine de guimauve
*500 g de gomme arabique concassée, à acheter en pharmacie
*500 g de sucre en poudre
*2 blancs d’œufs
*De l’eau de fleur d’oranger ou de l’extrait de vanille ou de l’eau de rose,…
*(Du colorant alimentaire)
*De la fécule de maïs
Lavez et broyez les racines de guimauve et faites-les bouillir dans 1 L d’eau. Laissez infuser et passez au chinois. Ajoutez la gomme arabique écrasée. Chauffez dans une casserole à feu doux et mélangez jusqu’à dissolution. Mettez le sucre et faites épaissir en remuant le tout jusqu’à avoir une consistante de sirop. Puis insérez les blancs d’œufs en neige et le parfum de votre choix. Faites épaissir à feu doux en remuant à nouveau. Vous pouvez également mettre du colorant alimentaire si vous souhaitez. Soupoudrez une plaque de fécule de maïs et étalez la pâte. Laissez-la refroidir et coupez-la en bande ou en carré..
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La Mélisse, plante du miel.
Nous vous présentons une plante originaire du pourtour méditerranéen, mais aussi de l’Asie. La Melissa Officinalis est une plante qui peut mesurer jusqu’à soixante centimètres et aime les sols riches en fer. Evidemment, elle est connue et utilisée depuis l’Antiquité. Elle est riche en calcium, en phosphore, en magnésium et en potassium. On peut l’utiliser en huile essentielle, mais aussi en eau (eau de mélisse), contre les maladies de peau et des yeux.
On s’en servait notamment autrefois avec du sel pour nettoyer les plaies. Mais l’usage le plus fréquent reste en infusion. On va l’utiliser surtout pour les personnes angoissées, ou après une journée stressante. La mélisse va calmer, détendre, permettre de prendre le détachement nécessaire pour régler des problèmes. Elle aide contre les cauchemars, et les insomnies à répétition. Elle calme les crises de nerf, favorise le sommeil et la détente. Elle est calmante et relaxante, notamment pour le cœur et le système digestif. Cette plante aide contre les règles douloureuses.
Elle lutte contre l’acidité et les brûlures d’estomac.
La mélisse favorise la transpiration et aide à évacuer les microbes. Ella a des capacités protectrices et antivirales.
Selon des études, elle diminuerait le risque de transmission du SIDA et prévient le VIH en phase d’infection.
La mélisse est une des meilleures plantes mellifères.
La mélisse est une plante à prendre régulièrement en prévention.
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Le gingembre possède de nombreuses qualités médicinales gourmandes, il fait d’ailleurs partie des principaux ingrédients de la médecine Ayurvédique Indienne. Combiné avec du poivre ou/et du curcuma, le gingembre décuple ses effets. Parce qu’on est toujours plus fort à plusieurs ! N’hésitez pas à saupoudrer vos plats de gingembre, cette épice vous apportera de nouveaux goûts et elle ne vous fera jamais de mal, bien au contraire !
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Betteraves à la mélisse, fêta et noix
Ingrédients pour 4 personnes
*5 betteraves crapaudines
*10 cerneaux de noix
*50g de fêta
*huile d’olive
*1 c à s de vinaigre balsamique
*poivre du moulin
*8 feuilles de mélisse
Epluchez les betteraves et coupez-les en rondelles. Hachez grossièrement les cerneaux de noix, coupez la fêta en fine lamelle. Mettez tous les ingrédients dans un saladier, versez un filet d’huile d’olive et de vinaigre balsamique, poivrez et mélangez. Réservez au frais. Au moment de servir ajoutez les feuilles de mélisse ciselées.
Le Millepertuis aux mille trous !
Aujourd’hui nous (re)découvrons une plante, moins commune des potagers et jardins que celles dont nous avons déjà parlé, mais tout aussi efficace sur certains points.
L’Hypericum perforatum est connu et utilisé depuis l’Antiquité, par les Romains et les Grecs. Le nom vient d’ailleurs de ceux-là. Hypericum en grec signifie « contre les fantômes ». Le Millepertuis avait la réputation d’éloigner les mauvais esprits qui ne pouvaient en supporter la mauvaise odeur. Mais ils l’utilisaient aussi pour les vertus que nous lui connaissons aujourd’hui…
Elle possède de nombreux surnoms : Herbe de Saint Jean, Herbe aux mille vertus, Trucheron jaune, et le doux nom d’Herbe aux fées.
Le Millepertuis est un sédatif, antispasmodique et antidépresseur. Il soigne les états d’anxiété et de tristesse, de fatigue et d’insomnie, de traumatisme et de dépression légère (à raison d’un traitement de trois mois). Les Templiers l’utilisaient pour soulager le moral des chevaliers blessés et alités. Mais également pour soigner les plaies et les brûlures. En effet, le millepertuis possède des vertus antiseptiques, antivirales et anti-inflammatoires. Il a des propriétés calmantes, apaisantes et cicatrisantes pour aider à la guérison des blessures. Au 16ème siècle on utilisait le Millepertuis pour ses effets diurétiques et emménagogues. Cette plante sert en effet beaucoup pour les troubles féminins, telle que la ménopause, avec les bouffées de chaleur, mais aussi les règles douloureuses et les cystites. Avec du miel et du citron il prévient des rhumes et des refroidissements.
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A prendre avec précaution, puisque le Millepertuis peut réduire les effets des médicaments dans les traitements lourds, ainsi qu’interférer dans la prise de la pilule contraceptive. Eviter le soleil aussi puisque le Millepertuis est photo sensibilisant. Il se consomme frais ou séché, que ce soient les racines (pour les sciatiques par exemple), ou les feuilles ou les fleurs (pour cicatriser les brûlures légères). On peut en faire de la teinture mère, de l’huile macérée (soigne les plaies, les brûlures, soulage les coups de soleil), de l’huile essentielle (aide aux troubles intestinaux et diminuent les inflammations dues aux rhumatismes) ou encore des infusions et onguents. L’eau florale est également très recherchée pour les problèmes de peau.
Le Millepertuis vaut bien son surnom aux « Mille vertus ». Encore une plante qui n’orne pas seulement nos jardins, mais qui fait du bien à notre corps !
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Macérât de Millepertuis
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Pour le macérât de millepertuis, cueillez les fleurs à la Saint Jean, le jour du Solstice d’été, à midi, s’il ne pleut pas. Sinon reportez la cueillette à un jour ensoleillé de juin.
Mettez les fleurs fraîches (de ce millepertuis) dans un bocal stérilisé, complétez avec de l'huile d'olive vierge de première pression à froid, fermez le bocal et placez-le un peu au soleil du matin; ne le laissez toutefois pas toute la journée en plein soleil. Pensez à agiter le bocal une fois par jour durant la période de macération qui dure environ deux mois,
jusqu’à ce que l’huile devienne rouge-brun.
Filtrez au travers d'un linge propre. Pressez bien les fleurs pour extirper un maximum de jus. Transvasez votre macérât dans de petits flacons opaques de préférence et gardez-les dans une pièce fraîche.
Bon soin !
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Vous racontez surtout les plantes d'antan, et les cocos-boers…
La plante dont nous allons parler, vous la connaissez (presque) tous, mais sous forme de bonbon ! En rouleau, en bâton, en granule,… On faisait même de la Glycyrrhiza glabra du coco, en faisant mariner sa racine dans de l’eau citronnée…
La racine de réglisse est connue depuis l’Antiquité; la Chine et le Moyen-Orient connaissaient les vertus de cette plante. Ce « bois sucré » était utilisé pour son effet stimulant et rafraîchissant par les athlètes de l’Olympe, et contre les crampes d’estomac par les soldats de César et d’Alexandre. Les naturalistes grecques, puis les moines, suivis par les médecins de la Renaissance avaient connaissance des vertus de cette plante.
Par exemple, grâce à son action anti-inflammatoire on va pouvoir l’utiliser contre les maux de gorge et la toux. Elle va être utile contre les rhumes, les bronchites, les laryngites. Antiviral, elle va ralentir le développement des virus. Contre la toux sèche également et l’asthme puisque la réglisse est émolliente et expectorante. On l’utilisera en gargarismes et bains de bouche contre les angines, les inflammations de la langue et des muqueuses. Elle est un laxatif doux et va donc soigner la constipation. La réglisse est également efficace dans le traitement des hépatites et des cirrhoses du foie. Avec son effet rassasiant et de réduction de la graisse corporelle, on pourra en manger lors des régimes. Elle facilite bien la digestion, et agira sur les ulcères et douleurs à l’estomac.
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On se sert de la racine, qu’on fera sécher au soleil. On en fera des décoctions, des infusions, en boisson rafraîchissante.
La réglisse n’est tout de fois pas à prendre à la légère, puisqu’existent des effets indésirables. On la consommera en petites quantités. Elle peut provoquer de l’hypertension, des maux de tête et même une léthargie. Les femmes enceintes ne prendront pas non plus de réglisse, désolées pour les gourmandes…
Noix de Saint Jacques à la réglisse
Ingrédients pour 4 personnes
*8 noix de Saint-Jacques
*2 grosses cuillères à
soupe de crème fraîche
*1 pointe de curry
*1 cuillère à café de
poudre de réglisse
*Poivre
*Sel
Mélangez la crème avec le curry, la réglisse, le sel et le poivre. Faites revenir à la poêle les noix de Saint-Jacques, 2 minutes de chaque côté, puis réservez. Versez la sauce dans la poêle et laissez cuire pendant 1 minute. Ajoutez les noix de Saint-Jacques pour les faire réchauffer durant 1 minute. Servez immédiatement.
La Rhubarbe de nos grand-mères
Pour cette nouvelle page, nous vous présentons la Rheum Rhaponticum, dont on fait d’excellentes confitures. Mais la Rhubarbe possède bien d’autres vertus que celle de faire de délicieux desserts ! Légume originaire du Nord de l’Asie et de Sibérie, la rhubarbe a besoin d’un sol riche, frais et acide.
Encore une plante que l’on utilise depuis l’Antiquité ! Mais attention, on n’utilise JAMAIS pour se soigner les feuilles qui sont très toxiques. On peut cependant s’en servir en les faisant macérer dans l’eau pour fabriquer du purin aux propriétés insecticides. Pour la composition du médicament on se sert juste des racines et des tiges, auxquelles on aura enlevé les filaments toxiques.
Elle possède des nombreux sels minéraux, ce qui en fait un antioxydant, un tonique, un antianémique, un purgatif, un vermifuge et un cholagogue (qui favorise la sécrétion biliaire), rien que ça ! Les racines ont des propriétés antibactériennes, combattent les furoncles et les infections muqueuses. Les infusions combattent les diarrhées et les parasites intestinaux.
Qu’elle soit en compote, infusion, confiture ou poudre, la rhubarbe n’est jamais bien loin des gourmands et des amateurs de phytothérapie.
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A faibles doses on a aussi des effets astringents (qui resserre et assèche les tissus pour faciliter la cicatrisation). La poudre et la teinture de racines agissent comme purgatif à grandes doses et tonique digestif à petites doses.
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Cocodidas
Ingrédients pour un verre
*4 cl. Lait de Coco
*50 gr. Banane
*60 gr. Groseilles Rouges
*50 gr. Rhubarbe
Mixez les ingrédients avec de la glace.
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Au jardin, du Romarin !
Nous redécouvrons une plante bien connue du pourtour méditerranéen pour embaumer nos sens. Le Rosmarinus officinalis, aussi appelé Herbe à troubadour ou herbe à couronne, est utilisé depuis l’Antiquité. Les étudiants grecs s’en faisaient des couronnes qu’ils portaient durant les examens pour stimuler leur mémoire. Le romarin est en effet reconnu pour améliorer la mémoire. En Egypte on déposait un rameau de romarin sur les cercueils et pierres tombales, tradition toujours d’actualité dans certaines régions. Au Moyen-âge, en Europe on les glissait sous les oreillers pour éloigner les cauchemars et les mauvais esprits. Il est également utilisé depuis des siècles contre la migraine.
La plante lutte contre le stress et adoucit l’humeur en inhalant les feuilles séchées ou l’huile essentielle. Le Romarin augmente la sécrétion de sucs gastriques, servant à soigner les problèmes de digestions, de foie et les maux d’estomac. Grâce à son action anti-inflammatoire, il calme les crises d’asthme. C’est également un antiseptique, un diurétique et stimule le système immunitaire et circulatoire. Le Romarin contient un acide carnosique, un puissant anti-cancer. On peut s’en servir en application, en diffusion, en infusion,… Mélangé avec de l’ortie, le romarin en infusion et en application sur le cuir chevelu accélère la pousse des cheveux.
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Bien plus qu'un condiment pour parfumer nos plats, le Romarin peut s'utiliser pour ses nombreuses vertus.
Granité au romarin
Pour apéritif, trou normand,…
Ingrédients pour 1 litre de granité
*7 à 10 grammes de feuilles de romarin
*125 grammes de sucre
*125 centilitres d’eau
*50 centilitres de vin blanc sec
*6 cuillerées à soupe de jus de citron frais
Mettez le romarin, le sucre et l’eau dans une casserole et faites chauffer en mélangeant régulièrement jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Lorsque le sucre est à ébullition, baissez le feu, laissez frémir 5 minutes et couvrez. Laissez refroidir et faites reposer au réfrigérateur durant 8 heures. Filtrez puis ajoutez le vin blanc et le jus de citron. Mélangez bien et placez-le au congélateur. Sortez-le plusieurs fois afin de le fouetter avec une fourchette pour éviter la formation de cristaux trop compacts. Au moment de servir répartissez le granité dans des coupes individuelles.
Bonne dégustation !
Attention, l’abus d’alcool est dangereux
pour la santé.
Mignonne, allons voir le Rosier...
La Rosa Gallica a été célébrée par Anacréon, poète grec du VI ème siècle avant J.C. La conquête romaine l’aurait amené en Gaulle, mais elle est redécouverte ici en 1240, lorsque Thibaud IV de Champagne la ramène de ses croisades. Le rosier de Provins, ou rosier de France possède de nombreuses vertus, culinaires et médicinales, grâce à ses pétales, riches en vitamine C.
Outre d’être délicieux, les confits et sirops ont des vertus apaisantes pour les maux liés à la digestion et les sucres d’orge de roses adoucissent la gorge.
Les infusions et sirops concentrés sont d’excellents fortifiants pulmonaires et de bons toniques en général. Les lotions de pétales de roses assainissent et purifient la peau. Les infusions légères soignent les maux de gorge, les écoulements du nez et des bronches, ainsi que les inflammations du système digestif et les diarrhées. Les vins et les sirops combattent l’anémie, le surmenage et les maladies liées aux carences. Ils vont guérir les écoulements et les affections des muqueuses et des voies respiratoires. Tout comme les infusions, ils calment les inflammations intestinales. La rose aide aussi contre les hémorragies utérines. On peut également s’en servir en collyre pour les ophtalmies. Si les préparations de pétales de roses sont efficaces pour un grand nombre d’infections, c’est parce qu’ils contiennent des antiseptiques, astringents, et anti diarrhéiques.
La rose, symbole du romantisme et de l’amour, vous aime à son tour et vous fait partager ses bienfaits, tout en se délectant des doux arômes de cette fleur.
Pétales de roses au sucre
Ingrédients
*1 rose très parfumée du jardin
* 2 blancs d'œuf
*sucre cristallisé
Enlevez les pétales de rose et battez les blancs pour les délayer. Trempez les pétales un à un dans le blanc d’œufs et les badigeonner d’une couche de sucre. Les déposer sur une plaque recouverte de papier cuisson. Laissez cristalliser durant quelques heures.
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Sauge qui peut !
Ici nous découvrons une plante magique ! Cette plante, originaire du bassin méditerranéen, utilisée par les Egyptiens et les Romains, entre dans la composition de potions du Moyen-âge; Louis XIV en buvait deux tasses tous les matins, et on s’en servait également dans la magie blanche… Si je vous dis « Qui veut vivre à jamais, boit de la … en mai », vous compléter par... ? La Sauge évidemment ! La Salvia Officinalis peut (pratiquement) tout soigner ! Elle est riche en antioxydant et en nutriments essentiels.
On va pouvoir l’employer contre les problèmes de digestions et les infections intestinales. Mais également contre les infections buccales, comme les aphtes, les gingivites,… Si vous avez des plaies, après les avoir nettoyées à l’eau et savon de Marseille, vous pouvez faire un pansement avec des feuilles fraîches de sauge, qui aideront à désinfecter et cicatriser. Cette plante est donc antiseptique, anti-inflammatoire, mais également antisudorale. En effet, l’ingestion quotidienne de sauge, sous forme de tisane par exemple, réduit de 50% la transpiration ! Pour les cycles menstruels douloureux et les bouffées de chaleur de la ménopause, elle aidera beaucoup. Elle est emménagogue, carminative, antispasmodique et stimulante, et est un coagulant ! Rien que ça… Elle va lutter contre le rhume, la toux, les maux de gorge et la fièvre et elle soulagera les piqûres et les morsures. On va également l’utiliser en cosmétique. Par exemple, si on frotte des feuilles de sauge sur la peau avant de vaporiser du parfum, ça permettra à celui-ci de tenir plus longtemps ! De plus elle a un effet blanchissant en la frottant contre les dents. La sauge luttera contre les pellicules et la perte de cheveux en l’appliquant directement sur le cuir chevelu. Pour purifier la maison vous pourrez brûler quelques feuilles de sauge. Comme la plupart des plantes, elle aide réellement à est encore étudiée pour comprendre son fonctionnement et si elle prévenir les maladies cardio-vasculaires, à lutter contre la maladie d’Alzheimer et le diabète.
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​Attention, la sauge étant très puissante, on ne la donnera pas aux femmes enceintes, aux épileptiques, ou avec un traitement anticoagulant ou luttant contre les problèmes psychiques et d’humeur. En usage interne on ne dépassera pas deux semaines d’affilé et en application locale seulement une semaine. On pourra utiliser la sauge en huile essentielle, teinture mère, en infusion (5g/L d’eau), en cuisine. On utilisera les fleurs (qui peuvent se manger telles quelles) mais plus particulièrement les feuilles, qu’on préfèrera séchées pour les infusions.
Pommes de terre à la sauge
et au romarin
Ingrédients
*1 kg de pommes de terre
*1 brin de romarin frais
*3 feuilles de sauge fraîche
*2 cuillères à soupe d'huile d'olive
*Sel
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Épluchez les pommes de terre, coupez-les et faites-les cuire à la vapeur 10 min. Faites dorer ensuite les cubes dans l'huile chaude à la poêle. Ajouter la sauge et le romarin à mi-cuisson. Assaisonnez. Bon appétit !
Le Sureau, même au bureau !
Le célèbre médecin grec Hippocrate parlait déjà de cet arbuste, du Sambucus Nigra, comme ayant des vertus médicinales. Présent en Europe, en Asie de l’ouest et en Afrique du Nord, le Sureau Noir pousse au milieu des forêts de feuillus, de haies ou sur des talus pierreux. Mesurant entre 3 et 10 mètres (de hauteur), on peut le planter au niveau de la maison, lequel par sa forte odeur âcre éloigne les moustiques et les fantômes. Ses branches ont la particularité d’être creuses, abritant des insectes, mais étant aussi parfaite pour créer des sifflets. Particularité qui a donné son nom à l’arbre : en grec on l’appelait Sambuke, qui veut dire flûte.
Pour ce qui est des vertus médicinales, on utilise la « seconde » écorce verte, contenant du nitrate de potasse, du tanin et de l’acide valériane, comme diurétique et laxatif. En décoction elle est efficace contre la rétention d’urine et les rhumatismes.
Les infusions de feuilles chassent les insectes et les chenilles des plantes. On peut aussi en faire des cataplasmes qui soulageront les contusions, maux de dents, et brûlures.
Qu’elles soient en sirop ou en infusion, fraîches ou desséchées, les fleurs s’emploient comme diurétiques et contre les bronchites. Elles causent aussi une forte transpiration, idéale pour évacuer la grippe ou le rhume. Les tisanes ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-rhumatismes, antivirales, anti-oxydantes, antihistaminiques et antidiabétiques, ainsi qu’expectorantes et diurétiques. Pour les gourmands, les fleurs séchées donnent de l’arôme au pain et aux gelées. Les décoctions de fleurs sont également émollientes, calmantes et adoucissantes pour la peau.
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Attention à ne pas confondre le Sureau Noir et le Sureau Hièble, Sambucus Ebulus (arbuste plus petit et floraison plus tardive), dont les baies sont toxiques. Les fruits frais du Sureau Noir provoquent également des nausées et de fortes purges, mais après une lente distillation on obtient une gnôle qui adoucit les maux de gorge et décongestionne la poitrine. Son jus sert d’encre alimentaire.
Arbuste aux doux surnoms, Pharmacie de la maison, Arbre des Fées ou encore Protecteur des foyers, le Sureau Noir nous fait du bien, à condition de bien savoir le préparer !
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Confiture aux baies de sureau
Ingrédients pour deux personnes
* le jus d'un demi-citron
* 600g de sucre
*800g de baies de sureau noir
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Lavez les baies et faites les macérer dans le jus de citron et le sucre durant 10 heures. Puis portez à ébullition dans une casserole et baissez le feu en remuant régulièrement. Une fois que vous aurez stérilisé les pots, versez la confiture et laissez les pots retournés tout une nuit.
Le Thym nous sied au teint !
Pour cette page, nous allons parler d’une plante commune, souvent utilisée comme aromate en cuisine. J’ai nommé le Thymus Vulgaris, autrement dit, Le Thym !
Ces vertus médicinales ont été oubliées, mais cette plante thérapeutique est pourtant utilisée depuis l’Antiquité ! Les Égyptiens l’utilisaient notamment pour le procédé de momification. Les Grecs s’en servaient pour des rites religieux et purifier les temples. Au Moyen-âge on pensait qu’en porter sur soi développait la créativité. Dans le sud de la France, on l’emploie toujours contre les mauvais esprits…
Symbole de douceur, le thym pousse surtout autour du bassin méditerranéen, dans un endroit très ensoleillé. Ces vertus sont telles qu’on pourrait en remplir des pages ! Il existe environ 300 variétés de thym, toutes ayant leurs spécificités, mais partageant beaucoup de bienfaits.
Le Thym est antiseptique, antibiotique, anti-virus, antifongique. Il renforce également l’immunité et revitalise le corps. Cette plante aide aussi à lutter contre les intoxications et la fatigue. Elle soigne le foie, la gorge, les gencives et les intestins.
Le Thym est encore plus efficace en l’associant avec d’autres plantes médicinales et du miel ! Encore un produit aux mille et une vertus !
Le Thym est une des plantes majeures pour se soigner, la liste des bienfaits ici n’est pas exhaustive et nous vous invitons à découvrir cette plante, à la fois connue de tous et oubliée !
Sirop de Thym à la vanille
Ingrédients
*1 grosse poignée de thym frais
*40 cl d'eau minérale
*15 cuillères à soupe de
sucre brun pur canne
*4 cuillères à soupe de miel
*1 badiane anis étoilé
Portez à ébullition l’eau dans une casserole pendant que vous lavez le thym. Puis arrêtez le feu et jetez-y les branches de thym. Couvrez et infusez durant 30 à 40 minutes. Ensuite filtrez et versez dans la casserole. Rajoutez le sucre et le miel et faites cuire à feu également de 30 à 40 minutes, tout en écumant. Quand le sirop commence à épaissir, arrêtez le feu. Laissez refroidir et remplir avec des flacons ou des bouteilles stérilisés. Puis dans chaque flacon vous pouvez rajouter une demi-gousse de vanille et une étoile de badiane. Laissez au frais durant quelques heures.
Nous arrivons à la fin des Rencontres Vertes… Nous espérons qu’elles vous ont plu, et que vous n’hésiterez pas à rencontrer les plantes, quelles qu’elles soient, en phytothérapie, homéopathie, aromathérapie... ou rien que pour le plaisir !
Vous pourrez les retrouver dans vos jardins, dans les parcs, dans vos pharmacies, mais aussi à l’Ancien Hôpital et son Apothicairerie de Châtillon-sur-Chalaronne.
Dans la Cour d’Honneur de l’Hôpital, ont été plantés la Guimauve, la Sauge Officinale (mais également une Sauge Sclarée), le Rosier, la Rhubarbe, la Mélisse, et de nombreuses autres plantes.
A l’Apothicairerie, les Infirmières gardaient précieusement de la
Bourrache dans un des tiroirs tout comme la racine de Guimauve et les fleurs de Rosier ; de la Consoude dans un des 120 pots de
pharmacie, mais aussi du Gingembre, encore de la Guimauve, de la Réglisse, de la Rhubarbe. Nous avons également dans un des flacons, le
fameux Vinaigre des Quatre Voleurs, recette magique protégeant de la peste, composé entre autre d’Absinthe, de Romarin et de Sauge…
A la Tisanerie, nous trouvions (encore !) de la racine de Guimauve, ainsi que sa fleur, mais aussi l’Armoise, la Mélisse, les feuilles de
Millepertuis, la fleur de Sureau,… Quelques plantes que vous pourrez remarquer parmi les quarante-huit tiroirs du Tisanier.
Et puis derrière l’Ancien Hôpital, au Jardin des Simples, Jardin des Plantes Médicinales, nous pouvons aujourd’hui encore admirer quelques plantes, comme le Thym, l’Absinthe, l’Armoise, la Consoude, la Guimauve, ou bien le Sureau dans le parc.
Nous vous accueillerons avec plaisir pour découvrir toutes ces plantes, ainsi que bien d’autres, à l’Ancien Hôpital de Châtillon-sur-Chalaronne.
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​Toute l’équipe du Musée Traditions et Vie & Ancien Hôpital/Apothicairerie vous remercie d’avoir eu l’envie et d’avoir pris le temps de découvrir ces Rencontres Vertes.