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Ain'croyable cité "Châtillon-sur-Chalaronne"

La petite Venise de la Dombes : article dans l'Ainpact de Gérard Beaufort - Article publié le 15/03/2018

Faire plus ample connaissance avec la "petite Venise de la Dombes", c’est découvrir que cette commune possède un nombre important d’atouts majeurs. Il y a peu, voire pas, de domaines concernant la vie de la cité qui ne sont pas, ici, maximalisés. C’est une tradition à Châtillon, tradition née grâce à la présence d’un patrimoine exceptionnel, mais surtout de la volonté et de l’intelligence d’hommes remarquables qui ont eu en charge la destinée de la ville.
 

« La cité où il fait bon vivre » était le slogan initié par la commune il y a quelques années. Désormais, Châtillon-sur-Chalaronne se décline comme une « AIN’croyable cité ». Au premier abord, ce changement pourrait paraître un peu présomptueux à un regard béotien. Mais une analyse sérieuse valide l’évolution. Petite ville ou gros village, Châtillon est à la limite des deux appellations. Elle s’est développée au croisement des routes allant en Italie et dans l’est de la France. Qui dit carrefour de routes dit commerce, et qui dit commerce dit conquête militaire. On retrouve ainsi les ingrédients qui ont façonné l’histoire de Châtillon et qui ont laissé un patrimoine forçant l’admiration des nombreux touristes, notamment étrangers. Mais la commune n’est pas restée figée dans son histoire, et a su évoluer avec son temps. Le Moyen-Age et le XXIème siècle sont présents à tous les coins de rue et se complètent harmonieusement. Le plus bel exemple est bien sûr les halles, monument historique construit en 1440, aux dimensions rarissimes : 80m de long, 20m de large et 10m de haut. Sans nul doute, elles donnent au marché de Châtillon, qu’elles abritent, un cachet unique. Élu récemment « plus beau marché de la région Rhône-Alpes », il concourt actuellement pour l’élection du « plus beau marché de France ». Il n’est pas possible de détailler l’ensemble du patrimoine châtillonnais, abondant et particulièrement préservé : fortifications, église du XIIIème siècle, ancien hôpital et apothicairerie, château, porte de Villars, maisons à colombages, sans parler de ces petits trésors cachés sur des façades ou dans des recoins invisibles de la route. On ne peut que conseiller de participer à une des visites guidées régulièrement mises en place par l’office de tourisme pour mieux le découvrir. Elle pourra être complétée par une balade dans les ruelles, le long de la Chalaronne, sur les ponts fleuris, à l’arborétum et au rucher pédagogique unique en Europe, ou par les visites du musée Traditions et Vie et du musée du Train miniature, deux étapes incontournables. Côté gastronomie, 24 restaurants, dont certaines tables prestigieuses, proposent leurs spécialités locales ou exotiques. De quoi satisfaire les palais les plus difficiles.


 

Un casque de pompier comme possible symbole

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Souhaitant garder son authenticité, la ville ne multiplie pas les logements collectifs et les lotissements. Elle connait donc une croissance peu élevée, un peu moins de 400 habitants en 10 ans. Mais cela ne nuit pas à son dynamisme. Elle compte plus de 350 associations de toute nature et 3 500 licenciés sportifs. Il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’y ait une manifestation d’envergure. Plusieurs festivals de renom sont organisés chaque année, le Festival National de Théâtre Contemporain Amateur durant le pont de l’Ascension, Rêves de Cirque et Cuivres en Dombes en juillet. Ces manifestations animent également les communes environnantes, car le chef-lieu joue pleinement son rôle de locomotive. Le milieu industriel est suffisamment développé pour fixer la population locale, et ses deux leaders Mylan Laboratories SAS et MSA France SAS comptabilisent près de 1 000 emplois. Cette dernière entreprise est le leader mondial de la fabrication de casques, de pompiers et de pilotes de chasse notamment. Les pompiers américains portent sans le savoir un objet made in Dombes ! Un projet tient particulièrement à cœur le maire Patrick Mathias, celui de la construction d’une maison de repos pour les familles d’enfants autistes. Encore seulement au stade des études car il implique de nombreux partenaires, ce projet est porteur de valeurs sociales et citoyennes et contribuera sans nul doute au rayonnement de la cité dombiste aux 7 labels.

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La ville aux 7 labels, présentation du tableau d’honneur châtillonnais

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Villes et villages fleuris : la commune a obtenu et conservé depuis 1964 le rare label 4 fleurs, et la distinction "Grand Prix National" depuis 1991. Elle fait partie du prestigieux regroupement des 100 Plus beaux détours de France, tant suivi par les amoureux des villages français ayant gardé leur authenticité.

 

Châtillon est aussi une Station verte, label d’écotourisme, comme 8 autres communes de l’Ain, signe d’un engagement notable dans la préservation de l’environnement. Pour la  valorisation de son patrimoine, et plus particulièrement la maison de Saint-Vincent de Paul, elle est certifiée Maison des Illustres par le Ministère de la Culture. Dans le même registre, elle peut se vanter d’être cataloguée Ville et métiers d’art pour avoir accompagné le développement des métiers d’art qui transmettent des savoir-faire d’exception.  

 

Plus récemment, elle a reçu le label Familles Plus, car elle a su développer un accueil personnalisé et des animations adaptées aux différents membres des familles. Une seule autre commune de Rhône-Alpes peut afficher ce label. Enfin, le petit dernier qui a valu au maire, Patrick Mathias, une réception chez le Prince Albert de Monaco qui souhaitait s’inspirer du rucher école de Châtillon : le label API cité. 28 communes seulement en France, dont Belley, l’arborent pour avoir mis en œuvre des actions visant à la préservation des abeilles et des pollinisateurs sauvages.

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